BIOGRAPHIE

ANTONY TRONCET  est né le 23 Mai 1879 à Buzançais petite ville de l’Indre
près de Châteauroux.

Il passe son enfance à Buzançais, puis la famille « monte » à Paris pour assurer à Antony les meilleures écoles d'Arts.

 

 

"Dimanche au village" 1907. au Salon des Artistes Français

 

"Le Panama". Autoportrait au Salon des Artistes Français 1922.

(Musée BERTRAND à CHATEAUROUX)
 
 

Le jeune Antony est élève au lycée Buffon et révèle déjà son talent en dessin et peinture aux "Cours de dessin de la ville de Paris". 

Il fréquente ensuite les ateliers de Jean-Paul LAURENS et Benjamin CONSTANT à l'Académie JULIAN de 1897 à 1902 puis à L'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts.  En 1902, il expose pour la première fois au Salon des Artistes Français.

 Le 16 Juillet 1902 il est définitivement admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts  (E.N.S.B.A.)
et sera à cinq reprises "logiste" au Concours de Prix de ROME.

 

Grand admirateur d’HALS, de REMBRANDT, d’INGRES, d'HENNER... il a très tôt
un don exceptionnel pour le portrait
Cet art difficile parfois ingrat, l’enthousiasmait toujours, transcrivant sur la toile ou le cuivre une telle ressemblance avec son modèle qu’elle faisait dire au néophyte : “quelle belle photographie !

 
 
1904 Travail scolaire. Concours de la Tête d'Expression : Le Calme.
 

Peintre de nus, il avait une conception très élevée de la beauté du corps féminin.

 

Comme son maître J.-J. Henner, il aimait particulièrement opposer
dans les huiles le sobre éclat du ton des chairs
à la chaude pénombre d’un paysage crépusculaire.

"Le Lever"     Huile sur toile présentée au Salon des Artistes Français 1924.
Un clin d'oeil complice et respectueux à un autre de ses Maîtres: "La Baigneuse Valpinçon" de Jean-Auguste -Dominique INGRES.
 
 

 

Pastelliste remarquable, ses tableaux sont empreints d’une  douce harmonie,
d’une étonnante vérité.

Citons : « La Toilette », « Lever », « Lecture », « Dormeuse », « Crépuscule », « Réveil », « Le Bain », « Au bord du ruisseau », « Collier de Corail », « Tasse bleue », « Loge de théâtre », « Au bord du lac », « Le Modèle Réticent », de nombreux portraits…

 

Deux portraits au pastel

 

La plus grande partie de l’œuvre de l’artiste est dispersée tant en France qu’à l’étranger particulièrement en Angleterre et aux USA.

Au regard de documents retrouvés on peut estimer à plus de quatre cents pièces importantes, le travail de sa vie de peintre auxquelles il faut ajouter des eaux-fortes, des dessins à la plume, des fusains, des sanguines.

 
Dessin au crayon: "Portrait de Louis-Joseph TRONCET" père de l'artiste.

 

 

Poète,  il publie dans plusieurs revues: « Les deux mondes », « Je sais tout », « La revue blanche », « Le mois littéraire et pittoresque »...

 

En 1933, l’Académie Française lui décerne le Prix LEFEVRE-DEUMIER pour son ouvrage
“UT PICTURA POESIS” : 123 sonnets à la gloire des grands artistes disparus.

 
 

Ce manuscrit fait dire à Madame Julia BARTET qui le préface: « Il a écrit en peintre comme il peint en poète parce que l’Art, lui aussi, est Un et Indivisible ».  (Julia BARTET, la grande comédienne de la Comédie Française à cette époque.)

 

 

En 1937, le peintre se lance dans la composition d’un tryptique de grandes dimensions « Le Songe de Philétas ou Daphnis et Cloé» (scène mythologique), exposé au Salon des Artistes Français, actuellement au musée de Châteauroux.

 

 
 

Le 26 mars 1939, Antony TRONCET, décède à Paris à  la veille de ses 60 ans en pleine célébrité.

Désigné comme peintre présidentiel en remplacement de Marcel BASCHET,
il faisait partie de la grande lignée des maîtres français du portrait.

 

Quelques mois avant son décès le 26 Mars 1939.
 
 

Les années difficiles de la seconde guerre mondiale d’une part,
les perpétuelles révolutions qui secouent le monde de l’art de ces dernières décennies d’autre part ont trop souvent relégué au purgatoire ces artistes au talent indéniable 

qui méritent mieux que l’oubli.

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